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Comment éviter un «estoppel»

Date de publication : 1 septembre 2013 | Dernière mise à jour : 16 avril 2020

Un dégât d’eau se produit dans une maison unifamiliale. L’expert en sinistre à l’emploi de l’assureur dépêché sur les lieux conclut que les dommages sont couverts. Or, la perte était non recevable, l’avenant d’entrée d’eau n’ayant pas été souscrit.

L’expert en sinistre a induit en erreur les assurés et créé ce qu’on appelle un « estoppel », un concept qui n’est pas formellement reconnu en droit civil québécois.

Précautions d’usage de l’expert en sinistre

  • Avoir en main une copie du contrat dès le début de l’enquête pour connaître les limitations et les avenants qui pourraient être liés à la réclamation.
  • Remettre aux assurés un avis de réserve lorsque l’expert est incertain de la recevabilité d’une réclamation. Cet avis permet à l’expert de respecter ses obligations déontologiques, sans donner l’impression aux assurés que l’assureur renonce à invoquer des exclusions prévues au contrat ou la non-recevabilité de la réclamation.

Un expert en sinistre qui pense avoir créé un « estoppel » doit aviser son assureur en responsabilité professionnelle pour faire intervenir sa protection en erreur et omission.

Publié originalement dans la ChADPresse Automne 2013.