Le portrait de l’assurance des galeries d’art
Comprendre la composition et la variabilité de l’inventaire de la galerie d’art est une première étape. Les œuvres peuvent appartenir à la galerie, être en consignation ou être simplement sous sa garde.
Par ailleurs, les œuvres peuvent être exposées au sein de la galerie ou lors de foires, mais aussi être entreposées ou prêtées hors des lieux. Plus les œuvres sont manipulées, plus elles courent le risque d’être endommagées lors de l’exposition et du transport. C’est pourquoi certains assureurs peuvent exiger que les galeries fassent affaire avec des emballeurs et des transporteurs spécialisés.
De manière générale, l’assurance pour les marchands d’art couvre les œuvres, mais aussi la responsabilité civile et le matériel de la galerie, du collectionneur ou de l’artiste.
Ce que le représentant doit savoir à propos de l’inventaire :
- La nature des œuvres : s’agit-il de peintures, de sculptures, de bijoux ou autres?
- Le nom des auteurs, leur nationalité et l’année de réalisation des œuvres : s’agit-il d’œuvres contemporaines ou d’antiquités? D’auteurs étrangers ou canadiens?
- Les dimensions et les matériaux : est-il question de sculptures en verre ou en argile, par exemple?
- Quelle est la valeur des œuvres et par quelle méthode l’estimation a-t-elle été faite? Est-ce une méthode acceptée de l’assureur ?
Il est essentiel de bien dresser le profil de l’assuré et de déterminer ses besoins spécifiques. Outre les renseignements généraux d’usage et l’expérience du marchand d’art, les lieux physiques, incluant les mesures de protection contre le vol et les incendies, seront analysés, tout comme les méthodes d’entreposage.
Si la galerie participe à des foires, le représentant devra évaluer tout ce qui se passe entre les lieux de départ et de destination à l’aller et au retour – le principe de la protection « clou à clou » –, qui varie d’un événement à l’autre.