CONGÉ DE PÂQUES : les bureaux de la ChAD seront fermés du 29 mars au 1ᵉʳ avril 2024.

  • Si vous vivez une problématique en lien avec la fin de période durant le congé de Pâques, veuillez nous écrire à formation@chad.qc.ca, notre équipe pourra vous répondre à son retour à partir du 2 avril. Selon la nature du problème, la ChAD fera le nécessaire pour ne pas vous pénaliser.
  • Si vous êtes certifié et que vous n’avez pas terminé vos obligations de formation continue en date du 31 mars 2024, l’Autorité des marchés financiers communiquera avec vous au début du mois d’avril pour vous indiquer les prochaines étapes.
  • Si vous êtes un dispensateur de formation et que vous n’avez pas saisi toutes les présences des formations données avant le ou au 31 mars, vous avez jusqu’au 4 avril 17 h pour saisir les présences.

 

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Préparez votre plan de formation

Date de publication : 14 avril 2022

Vous – agent, courtier ou experts en sinistre – devez suivre 20 heures de formation par période de deux ans. Que représente la formation continue pour vous : une obligation ou une occasion d’améliorer vos connaissances et vos compétences? Bien que ce soit une obligation dont vous êtes responsable pour maintenir votre permis d’exercice, la formation peut surtout être un levier indispensable pour votre développement professionnel. Et si vous entamiez vos périodes de référence en vous préparant un plan de formation ? Voici une démarche pour s’y prendre. 

 

1. Pourquoi planifier?

On observe généralement, à moins d’un mois de la fin d’une période de référence, que 45 % des professionnels n’ont pas accumulé leurs 20 unités de formation continue (UFC). Malheureusement, attendre ainsi à la dernière minute impose une chasse aux UFC qui comporte de nombreux inconvénients, principalement un choix limité de formations disponibles et un manque de temps pour les suivre. De plus, lorsqu’on suit des formations seulement parce qu’il s’agit d’une obligation, l’intérêt et les apprentissages y sont forcément moindres.

En préparant un plan, vous pouvez équilibrer votre consommation de formation à travers 24 mois et jouir d’une panoplie de choix qui s’accordent davantage à vos besoins. La formation continue constitue alors une façon de maintenir votre expertise à la hauteur du professionnalisme qu’exige votre profession.

2. Quels sont vos besoins de formation?

Vous éprouvez des difficultés dans votre pratique professionnelle avec l’utilisation de la technologie ? Vous souhaitez vous spécialiser dans une discipline particulière : assurance transport, agricole, chantier, construction, erreurs et omissions ? Votre employeur envisage de mettre en place de nouvelles pratiques d’affaires ou une autre gamme de produits à laquelle vous serez appelé à travailler ? Vous voulez améliorer votre performance administrative, votre service à la clientèle ou votre approche-conseil ?

Définissez vos champs d’intérêt et votre expertise et identifiez ensuite les thématiques, les sujets ou les produits d’assurance pour lesquels vous souhaitez mettre à jour vos connaissances ou développer davantage vos compétences. Vous serez alors en meilleure posture pour faire des choix réfléchis qui correspondent à vos besoins.

« Le professionnel devrait prendre le recul nécessaire pour réfléchir à son parcours de l’année passée et aux enjeux qu’il a rencontrés, explique Pascale Sauvé, directrice de pratique, Solutions d’apprentissage chez Miyagi. Il pourra alors chercher à savoir si une formation aurait pu l’aider à mieux gérer ces obstacles ou à améliorer un comportement en particulier. » Elle encourage également la discussion entre collègues pour créer des occasions de parler de la formation. « Cette étape de réflexion rétroactive est cruciale pour mettre en place les conditions de succès nécessaires au transfert des apprentissages et à l’amélioration des compétences des professionnels », ajoute-t-elle. 

3. Où trouver des formations en adéquation avec votre profil et vos besoins?

En 2021, la ChAD a traité plus de 700 demandes de reconnaissance de formations, nouvelles ou renouvelées et quelques 125 dispensateurs offrent des formations parmi lesquelles vous pourriez faire un choix.

Regardez l’offre de formation disponible auprès de votre employeur, d’organismes de formation comme l’Institut d’assurance de dommages du Québec (IADQ) ou le Regroupement des cabinets de courtage d’assurance du Québec (RCCAQ), d’assureurs, de spécialistes tels que des cabinets d’avocats ou d’ingénieurs, de formation « en éducation continue » à l’université ou au cégep ou encore, sur la plateforme ÉduChAD. S’inscrire à leurs infolettres vous tiendra au courant des nouvelles formations disponibles.

Prévoir des moments à votre agenda de façon mensuelle ou trimestrielle pour réviser vos besoins de formation, identifier de nouveaux enjeux auxquels vous faites face et chercher des formations qui y répondent.

Enfin, si une formation n’est pas encore reconnue par la ChAD, mais qu’elle est pertinente dans votre pratique professionnelle, vous pouvez faire une demande d’attribution individuelle à educhad.ca. Notez que la reconnaissance des cours collégiaux ou universitaires n’engendre aucuns frais et que les cours du programme de Professionnel d’assurance agréé (PAA) offert par l’IADQ sont reconnus par la ChAD.  

4. La formation : votre responsabilité !

N’attendez pas que votre employeur vous indique le nombre d’UFC qu’il vous reste à obtenir avant la fin de la période de référence : l’obligation de formation continue relève de votre responsabilité. Soyez proactif : dans votre dossier ÉduChAD, vérifiez que les formations suivies y sont inscrites ainsi que le nombre d’UFC à obtenir pour respecter vos obligations déontologiques. 

Cela dit, assurez-vous de discuter de vos besoins de formation avec votre employeur ou votre gestionnaire. Ce dernier pourrait confirmer s’ils s’arriment avec les objectifs stratégiques de l’entreprise, vous soutenir dans votre plan de formation et vous libérer pour suivre vos formations. Par ailleurs, un professionnel sur trois choisit conjointement avec son employeur les formations qu’il suivra en lien avec son plan de développement des compétences[1], alors que 27 % déterminent leurs formations seuls et 38 % le sont par l’employeur. Même si votre employeur vous assigne des formations, il n’en demeure pas moins que la formation continue demeure votre obligation vous permettant, entre autres, de maintenir votre permis d’exercice. 

[1] Résultat du sondage sur la perception et les besoins en matière de formation continue, avril 2021.

Rappel de vos obligations de formation continue

20 unités de formation continue (1 UFC = 1 h) par période de référence de deux ans (actuellement 2022-2023), réparties dans les catégories suivantes :  

– Conformité (minimum de 3 UFC), incluant un cours obligatoire de 2 UFC qui s’intitule Dans la peau d’un enquêteur

– Administration, Technique d’assurance ou Droit

– Développement professionnel (maximum de 5 UFC)

Le saviez-vous ?

Il n’est pas obligatoire de s’en tenir à 20 UFC par période de référence; d’ailleurs, en moyenne, les professionnels en accumulent 24. Sachez que vous pouvez transférer jusqu’à 5 UFC à la prochaine période de référence, alors pourquoi vous limiter?

Trucs et astuces entendus au Comité consultatif des grands dispensateurs

« Le représentant a intérêt à s’assoir avec son gestionnaire pour préciser son cheminement de formation et consulter le catalogue des formations; le gestionnaire pourra alors réserver du temps alloué à la formation. »

« S’inscrire aux infolettres des assureurs, du RCCAQ, de la ChAD, de certains cabinets, d’organismes de formation en assurance de dommages comme l’IADQ ou de spécialistes permet de se tenir au courant des nouvelles formations disponibles et de cibler celles qui collent à son profil et à ses besoins. »

« Il peut être très difficile, en fin d’année, de libérer un représentant ou un expert en sinistre plusieurs heures en rafale pour compléter sa formation; étaler son plan de formation sur deux ans est indéniablement plus efficient tant au niveau des apprentissages que de la gestion de son horaire. »