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L’importance de l’éducation financière

Date de publication : 16 juillet 2015 | Dernière mise à jour : 23 avril 2020
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Par Jannick Desforges, Directrice des affaires institutionnelles et de la conformité -​ Dans le cadre de la 6e Journée éducation financière organisée par l’Autorité des marchés financiers, le plan d’action de la stratégie québécoise en éducation financière a été dévoilé. Ce chantier entrepris par l’Autorité regroupe 20 organismes, dont la ChAD, réunis au sein du Comité consultatif e​n éducation financière. L’assurance de dommages fait partie des produits et services financiers auxquels les Québécois doivent être initiés. Pourquoi est-il important de parler d’éducation financière?

Repenser la culture financière québécoise

Les Québécois font face à de lourds enjeux d’endettement élevé des ménages​, de faible taux d’épargne et de difficultés à gérer leurs finances personnelles. Ils ont besoin d’être outillés pour mieux comprendre et mieux gérer leur situation financière.

La stratégie québécoise en éducation financière vise à créer de nouveaux comportements ou à en changer certains afin d’adopter de saines habitudes financières. Selon certains, les Québécois sont peu enclins à aborder le sujet des finances. Ce sujet semble frappé d’un tabou culturel et c’est une personne sur deux qui n’est pas à l’aise de parler d’enjeux financiers personnels avec un membre de son entourage.

La première étape est donc d’inciter les gens à parler d’assurances et de finances personnelles en leur offrant les opportunités pour le faire. Pour qu’ils puissent en parler, il faut également les aider à améliorer leurs connaissances et leurs compétences, et ce, dès le plus jeune âge, par le truchement de jeux et de discussions. Tous les milieux (scolaires, communautaires, professionnels) devraient être autant d’occasions de parler de finances et d’en apprendre davantage sur les bons gestes à poser.

Il ne faut cependant pas oublier que le changement des comportements prend du temps. À titre d’exemple, il faut se rappeler que si les gens sont actuellement de plus en plus avertis quant aux bénéfices de l’exercice physique et d’une saine alimentation, c’est le résultat de plusieurs années de diffusion de campagnes de sensibilisation. Pour y parvenir, il a fallu commencer quelque part : en parler.

On se doit aussi de souligner que parler de finances personnelles, d’économie et d’assurances c’est bien, mais en parler de façon simple et claire, c’est mieux. Si l’on demande au public de faire l’effort de s’y intéresser, il est important de s’assurer qu’il ait accès à des informations faciles à comprendre. On le sait, les documents remis avec les produits financiers sont très souvent complexes et difficiles à lire. Le changement de culture devra donc se faire aussi à ce niveau-là!

Une tendance mondiale de protection du public

L’éducation financière n’est pas une lubie québécoise. Il existe une stratégie pour la littératie financière à l’échelle canadienne. L’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) a recensé de nombreux états partout dans le monde qui ont adopté ou qui travaillent sur une stratégie de la sorte.

L’éducation est un complément aux démarches d’encadrement et de réglementation et vise la protection du public. La sensibilisation et l’information permettent d’outiller les consommateurs. Mieux informés de leurs droits et responsabilités, plus alertes face aux risques et au rôle et obligations des professionnels, ils sont plus à même de faire des choix éclairés. Nous devons tous faire quelques efforts pour que se développent, à long terme, des comportements positifs à l’égard de nos finances.

​​Contribution de la ChAD

Alors que l’un des buts premiers de l’assurance est d’avoir le sentiment d’être bien protégé en cas de sinistre, un Québécois sur quatre n’a pas l’esprit tranquille une fois assuré. Pourquoi cette crainte subsiste-t-elle? Parce que beaucoup d’entre eux ne comprennent pas l’assurance de dommages. Près de trois Québécois sur quatre affirment que c’est un domaine complexe. Or, pour être bien protégés, ils doivent être en mesure de comprendre ce qu’on leur propose et pouvoir faire les choix éclairés et adéquats.

Chaque année, la ChAD contribue à la sensibilisation du public en diffusant des campagnes mettant de l’avant le professionnalisme des représentants, notamment leur rôle et leurs obligations quant aux conseils, aux informations et aux explications qu’ils doivent à leurs clients. De plus, elle s’attache à produire des articles visant à faciliter la compréhension des consommateurs en matière d’assurance de dommages et de règlement de sinistres, mais aussi  à les informer de leurs propres droits et responsabilités en tant qu’assurés. Tout ceci contribue également à l’éducation des consommateurs en matière d’assurance de dommages.​