CONGÉ DE PÂQUES : les bureaux de la ChAD seront fermés du 29 mars au 1ᵉʳ avril 2024.

  • Si vous vivez une problématique en lien avec la fin de période durant le congé de Pâques, veuillez nous écrire : notre équipe pourra vous répondre à son retour à partir du 2 avril. Selon la nature du problème, la ChAD fera le nécessaire pour ne pas vous pénaliser.
  • Si vous êtes certifié et que vous n’avez pas terminé vos obligations de formation continue en date du 31 mars 2024, l’Autorité des marchés financiers communiquera avec vous au début du mois d’avril pour vous indiquer les prochaines étapes.
  • Si vous êtes un dispensateur de formation et que vous n’avez pas saisi toutes les présences des formations données avant le ou au 31 mars, vous avez jusqu’au 4 avril 17 h pour saisir les présences.

 

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Merci d’être venus à ma rencontre

Date de publication : 11 décembre 2018 | Dernière mise à jour : 23 avril 2020
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Par Anne-Marie Poitras, présidente-directrice générale 

Entrée en poste le 29 novembre 2018 à titre de PDG de la ChAD, je me suis officiellement présentée à l’industrie le 7 décembre dernier par le biais d’une vidéo diffusée en direct. J’y ai principalement partagé mon parcours professionnel et mes priorités pour les prochains mois. Cette vidéo est maintenant disponible en ligne et je vous dépose ci-après mon allocution.
 
Bonjour à tous les professionnels de l’assurance de dommages! 
 
Que vous soyez un agent, un courtier, un expert en sinistre, un assureur, un régulateur ou des gens des médias, je vous remercie sincèrement d’être venus à ma rencontre virtuelle ce matin.
 
Vous savez, ce mode de présentation virtuelle est une première à la ChAD et nous avons l’intention d’utiliser ce mode de communication pour vous partager de l’information et vous faire connaître nos projets sur lesquels nous travaillons à l’avenir. 
 
L’objectif de la présentation ce matin est bien simple. Pendant une dizaine de minutes, je vais vous partager mon parcours professionnel et, par la suite, vous partager les priorités des prochains mois. 

Mon parcours professionnel 

Vous savez, l’assurance de dommages, c’est une histoire de famille chez moi. En fait, c’est une histoire de génération en génération qui a commencé en 1960 avec la création par mon grand-père du cabinet LP Poitras et fils. Par la suite, ce cabinet est devenu Poitras Larue Rondeau en 1980, lorsque mon père et mon oncle en ont pris la relève. 
 
Mon père s’est aussi beaucoup impliqué dans l’industrie. Il a été un des membres fondateurs du groupe Ultima et il a été aussi trésorier et membre du comité de discipline de l’Association des courtiers d’assurance du Québec. 
 
Pour ma, part je suis membre du Barreau depuis 1993, je suis certifiée en gouvernance et en éthique et j’ai maintenu mon titre de P.A.A. que j’ai obtenu en 1997, en même temps que mon titre de courtier d’assurances. 
 
Mon premier employeur dans l’industrie de l’assurance de dommages a été le Groupe Commerce. J’ai passé quelques années et ça a été une merveilleuse école pour moi… Donc j’y suis restée quelques années et c’est au Groupe Commerce que j’ai appris les bases de l’assurance, notamment à titre d’expert en sinistre et aussi de représentante des ventes sur la route. Donc comme je vous disais, c’est une expérience inoubliable et extraordinaire, et j’en garde encore d’excellents souvenirs. 
 
Par la suite, j’ai joint le cabinet familial Poitras Larue Rondeau en 1997 pour en assurer la relève avec quelques jeunes associés. Le cabinet a finalement été vendu en 2000 et est devenu par la suite Univesta en 2001. 
 
C’est en 2003 que j’ai eu l’opportunité de me joindre à l’Autorité des marchés financiers (AMF). Donc de 2004 à 2010, j’ai fait partie de la première équipe de direction de l’AMF à titre de surintendante de l’assistance à la clientèle et de l’indemnisation. 
 
Ce poste m’a permis d’élargir mes horizons à l’ensemble du secteur financier, mais surtout de contribuer à la mise en place d’une nouvelle surintendance dont le mandat principal était l’accompagnement des consommateurs, notamment en ce qui concerne le traitement des plaintes, les demandes d’information et les demandes d’indemnisation. J’ai aussi été responsable de l’équipe d’éducation financière durant mon mandat à l’AMF. 
 
D’ailleurs, c’est à partir de ce moment que l’AMF a répété de façon constante l’importance de transiger avec un représentant certifié. Faire affaire avec un représentant certifié et compétent est d’ailleurs le premier rempart pour assurer la protection du public. 
 
De plus, comme surintendante, j’ai été responsable de la mise en place du système de rapports de plaintes. C’était un projet ambitieux, je vous l’avoue, et ce système n’aurait jamais vu le jour sans la collaboration de l’ensemble des joueurs du secteur financier et, notamment, de l’assurance de dommages. 
 
Par conséquent, vous voyez que mon intérêt pour la protection du public et le traitement équitable des consommateurs ne date pas d’hier et j’aurais maintenant la chance, dans mon nouveau rôle, d’assurer cette protection du public en maintenant la discipline et en veillant à la formation et à la déontologie des membres de la ChAD. 
 
Il m’apparaît donc important que les agents, les courtiers et les experts en sinistre bâtissent une relation de confiance avec leurs clients, notamment par leurs compétences, la qualité de leurs conseils et de l’information transmise, pour que les consommateurs puissent prendre une décision éclairée, et ce, à toutes les étapes, allant de l’achat du produit l’assurance jusqu’à la demande d’indemnisation, s’il y a lieu. 
 
C’est aussi important selon moi que les consommateurs aient accès à de l’information qui est présentée et expliquée de façon claire et simple. Et chaque professionnel peut définitivement faire une différence à cet égard. 
 
Durant les cinq dernières années, j’ai été vice-présidente Gouvernance et conformité chez Desjardins Capital. Ce poste m’a permis d’accompagner plusieurs PME du Québec à mettre en place des conseils d’administration et leurs comités consultatifs et d’aider les PDG à bien comprendre l’importance de la gouvernance et de sa valeur stratégique pour protéger leur réputation et celle de leur entreprise et ainsi en assurer sa pérennité.
 
Sans la confiance des clients, aucune entreprise ne peut survivre très longtemps. Et d’ailleurs, nous en avons eu plusieurs exemples dans l’actualité ces dernières années qui nous ont démontré l’importance d’agir avec intégrité. 
 
En acceptant le poste de PDG de la ChAD, c’est un retour pour moi dans une industrie que je connais bien. 
 
J’entame donc mon mandat avec enthousiasme, mais aussi avec beaucoup de lucidité. J’arrive dans une industrie en évolution, qui exige que son organisme d’autoréglementation continue d’être pertinent et compétent. Nous sommes dans une période de changement et pour faire face à ce changement, ça demandera de notre part de l’écoute, de l’ouverture et de l’adaptation aux nouvelles réalités de notre industrie, notamment avec l’arrivée des nouvelles technologies et l’importance de l’innovation, comme c’est le cas d’ailleurs dans la majorité des secteurs d’activité de l’économie du Québec. 
 
Toutefois, malgré le fait que ces entreprises aient des réalités différentes, le point commun entre elles restera toujours l’importance d’adopter de saines pratiques, en conformité, gouvernance et éthique, non seulement pour accroître la confiance que le public vous accorde, mais, ultimement, pour assurer évidemment la protection du public. 
 
Nous avons tous un rôle à jouer en ce sens. 

Les prochaines étapes… 

C’est ensemble et en collaboration que l’on va s’adapter à cette industrie en évolution. Il y aura d’ailleurs beaucoup de chantiers à venir importants à la ChAD. 
 
Ma première priorité sera de venir à votre rencontre. Aujourd’hui, c’est moi qui me présente, mais demain, c’est vous que je veux entendre. 
 
J’ai d’ailleurs commencé à faire certaines rencontres, notamment avec les deux comités de la ChAD qui sont composés entièrement de membres de l’industrie. Il s’agit du comité du développement professionnel et le comité de déontologie et de règles de pratiques. Je vous invite donc à vous intéresser aux travaux de ces deux comités et à vous impliquer, si vous en avez envie. 
 
Pour la ChAD, ces deux comités sont nos antennes sur le terrain et les échanges nous ont permis, jusqu’à maintenant, à ce que l’on m’en a dit, un alignement entre les besoins de l’industrie et les travaux de la ChAD, toujours avec l’objectif bien sûr de vous aider à maintenir les plus hauts standards dans votre pratique professionnelle. 
 
Ma deuxième priorité sera d’entamer un exercice de planification stratégique qui aura lieu dans les premiers mois de 2019. 
 
Nous lancerons donc une réflexion profonde qui nous permettra d’établir nos priorités, nos actions et nos orientations pour les trois prochaines années. Pour alimenter notre réflexion, comme je vous l’ai d’ailleurs déjà dit, mon équipe et moi irons à votre rencontre. Ce sera une très bonne occasion de nous partager votre vision, les enjeux et les défis de notre industrie.

Question 

Maintenant, on me dit que j’ai assez parlé et que nous pourrions avoir quelques minutes pour répondre à des questions. Nous avons ici une première question: selon vous, quel est le plus grand défi de l’industrie? 
 
Selon moi, il y a plusieurs grands défis dans l’industrie. Il y a évidemment le défi de consolidation et de fusion des cabinets de courtage. Le défi de la main d’œuvre, les défis de croissance rentable pour toutes les entreprises du secteur financier, mais, notamment, en assurance de dommages. Il y a aussi toute la gestion des risques qui commence à être de plus en plus complexes pour les entreprises. Il pourrait y avoir également les experts en sinistres qui doivent gérer de plus en plus de dossiers, notamment lors de catastrophes naturelles… Je vous dirais aussi, ce qui nous occupe beaucoup dans les dernières semaines, toute la distribution par Internet, mais aussi le règlement des sinistres par Internet qui pourraient présenter un certain un défi. Évidemment, l’ensemble de l’utilisation des technologies dans notre quotidien est clairement un défi. Donc, les défis seront multiples et la Chambre s’engage à s’adapter à cette nouvelle réalité et contribuer à faire évoluer nos pratiques tout en respectant la mission de la Chambre. 
 
Si vous aviez des questions qui vous venaient dans les prochains jours, n’hésitez pas à m’écrire (communication@chad.qc.ca). Il me fera plaisir de vous répondre publiquement. 

Joyeuses Fêtes! 

En terminant, je vous partage mon enthousiasme encore une fois d’être à la tête de la Chambre de l’assurance de dommages qui est votre organisme d’autoréglementation. 
 
Merci d’être venu ce matin à ma rencontre virtuelle et j’ai très hâte de vous revoir cette fois-ci, en personne, en 2019! 
 
D’ici là, il me reste qu’à vous souhaiter un joyeux temps des Fêtes! 
 
Profitez de ce moment pour vous reposer et passer du bon temps avec votre famille et vos proches. Joyeux Noël, Joyeuses Fêtes et à très bientôt!